Cette photo n'a jamais été posté, très peu montrée.
Cette photo c'était ma résurrection avant 1 semaine de traitement, mais surtout le soulagement d'être enfin aidée.
J'étais "au bout de ma vie".
Je vous ai déjà tout expliqué ici, de cette maladie qui m'a frappé à 7 semaines d'aménorrhée.
La peur m'obsède
Dès qu'on me parle de nouvelle grossesse, qu'il faut "enchainer" comme on nous dit souvent, j'ai ce noeud au ventre.
De toutes les hospitalisations que j'ai faite pour cette grossesse, la première restera la plus traumatrisante et la plus dure physiquement et psychologiquement.
J'ai peur de revomir pendant des semaines.
J'ai peur d'être incomprise, de nouveau, par tout mon entourage.
J'ai peur d'être isolé dans un lit pendant de longues heures.
J'ai peur d'avoir peur de perdre mon bébé.
J'ai peur de pas pouvoir gérer ma Mymy vu l'état dans lequel ça me met.
L'appréhension persiste
On ne cesse de me répéter : chaque grossesse est différente.
Ouai ... Ou pas ! J'en connais pas mal, qui ont vécu le même calvaire.
Vivre une grossesse "médicalisée", comme je l'appelle, c'est accepter d'avoir une épée de Damoclès au dessus de la tête et que notre emploi du temps dépende entièrement du corps médical.
3 fois je suis allée voir mon Gygy, l'esprit {presque} tranquille et je me suis retrouvée hospitalisée ou interdite de travailler voir de bouger.
Comment ferais-je avec ma Pitchounette désormais et aucune famille autour de moi ?!
L'envie Résiste
Et puis merde, comme souvent dans la vie on se pose beaucoup trop de questions plutôt que d'avancer.
On se met des barrières, on se trouve des raisons pour ne pas avouer qu'on est juste completement flippée.
Je n'ai aucune envie de revivre une grossesse pour être honnête. Rappelez vous comment j'adore ça {pour lire cette ironie c'est => ICI} !
Je veux juste voir ma fille grandir ma fille au sein d'une fratrie {pas trop non plus hun}, je veux qu'elle connaisse la complicité que c'est {et la chiantitude aussi!}, je veux les voir se chamailler.
J'ai peur d'aimer {et de gérer} 2 enfants, c'est particulier de se dire qu'on peut aimer un enfant autant que son premier. Mais tout le monde le dit {surtout ma mère en vrai}, le cœur d'une maman ne se divise pas, il grossit a mesure que les enfants naissent.
Cette grossesse ne m'empeche pas d'avancer.
Elle me fait surtout relativiser, sur le fait que tout peut arriver, au final, la plus belle chose c'est notre bébé !
Bonne journée les filles
Floriane <3