lundi 26 décembre 2016

Se laisser le droit ... d'être imparfait !






Je sais je devrais dormir {Oui j'écris encore de mon lit..} mais je ne cesse de penser à cette discussion lors d'un après-midi avec ma copine Émilie


Passons à la conclusion directement. Et merde on a LE droit de craquer d'abord !! 


Parce que le manque de sommeil nous rend dingue. 

Parce que la capricieuse qu'on a mis au monde refuse de manger son plat pour la Xème fois
Parce qu'elle vient de renverser l'intégralité de son verre d'eau sur sa tenue toute propre en partance pour la crèche

Parce qu'elle pleure et hurle pour on ne sait quoi {#putesdents très souvent quand même}. 

Parce qu'elle fait des sourires et des câlins à son père et qu'elle nous repousse de la main en s'agrippant au cou de ce dernier. 

Parce qu'elle veut absolument se balader dans toute la maison avec son doudou alors qu'elle sait très bien qu'il doit rester dans son lit. 

Parce qu'elle te regarde avec son regard en coin en allant frapper la TV alors que c'est la 183793eme fois que tu lui interdit. 

Parce qu'elle est "adorable et très autonome" à la crèche et qu'à la maison quand elle mange seule, 

TOUS les meubles aux alentours ont LE droit à son repas. 

Parce qu'avec Monsieur on se comprend pas toujours.

Parce qu'elle fait la grève de la sieste pour retourner la maison.. 

Parce qu'en vrai il y a 1001 bonnes raisons de péter un boulon ..


Parce que c'est pas évident d'être parent, bordel ! 



Qui n'a jamais pensé : 

  • Pourquoi on a fait un enfant d'abord ?
  • Si je la vendais sur le bon coin ça me rapporterait combien?
  • Pourquoi jai pas eu un garçon collé à sa mère {ou inversement pour les petits babyboys trop collant}
  • Je suis la pire mère du monde, je suis PAS capable de m'en occuper.
  • Le lexomil en sirop bébé ça existe ?
  • Pourquoi je l'ai choisi lui pour faire un gosse ?
  • Pourquoi ma fille ne m'aime pas ?
     
  • Aller en week-end chez les grands parents et oublier de récupérer bébé en repartant.


Déculpabilisons ! 



On est des mamans .. par conséquent des femmes, donc des êtres humains. 
Nous ne sommes pas démunies de toutes émotions qu'elles soient positives ou négatives. 
Je pense que passer par des phases de doute et de colère magistrale nous permet d'avoir des remises en questions nécessaire et bénéfique dans notre évolution. 


Trouver des solutions. 



Voir un spécialiste si besoin.
Trouver une personne ressource qui soit écoutera vos paroles où vous gardera babychou le temps d'aller vous défouler.
Poser bébé dans son lit en toute sécurité avec totote et doudou..{meme si elle hurle} et aller hurler dans son oreiller.
Confier bébé LE temps d'un week-end pour retrouver son amoureux. 

Bref, ne pas se dire qu'on n'est pas normal et croire qu'il y a des mamans qui ne craquent pas... c'est impossible, c'est de la mythomanie ... nos hormones même (c'est chimique) nous obligent à ça.. et je pense que la nature est bien faite car c'est ce qui nous permet de mieux nous recentrer sur bébé après


Car après... 



On court dire à son enfant combien on l'aime et que jamais de la vie on la laissera. 
On les aime plus que tout au monde ces petites bêtes la.. alors même la pensée la plus négative ne sera rien contre un sourire charmeur/manipulateur de bébé qui vous fera fondre instantanément..et qui vous fera, par magie, tout oublier ! 



Devenir parents ... ça s'apprend ! 


Bonne soirée. 

<3 

Floriane. 



mercredi 14 décembre 2016

Ce jeux dangereux




Pics : séance photo en 2012


Il y a des maux pour lesquels mettre des mots n'est pas une évidence. 
Pourtant ce soir... il est évident que j'ai besoin d'en parler. 

Parce que je SAIS que le fond du problème est sans doute là. 



Adolescence et médisance. 




Il y a des problèmes qu'on traîne comme un boulet à sa chaîne. 
Personnellement, il y a presque une décennie de cela, un homme {qui n'en était pas vraiment hun encore}.. un jeune homme, a réduit mon estime en un tas de cendre. 
Quand cette amourette de vacances a commencé .. c'était étrange quasi inespérée. Jamais un garçon ne m'avait regardé ainsi dès les premières minutes de notre rencontre. 
J'aurai pas cru que Sur ce bateau dans une scène quasi Titanesque, je puisse tombée en amour dans un instant aussi pittoresque. Malheureusement, je m'en souviendrais toute ma vie, de cet instant T. 
Plusieurs semaines de vacances magiques sont passées, puis plusieurs mois de distance ont suivit ... puis ce jour là il me l'a dit. 

On était dans sa chambre, un moment qui semblait presque parfait. Seulement, moi qui suis assez vieux jeux .. j'ai mis stop à toutes tentatives rocambolesques ne voulant rien de pressant. Puis il a rit. Et là il l'a sortit. Cette phrase que j'entendrais encore toute ma vie.. "Laisse tomber de toute façon, tout ça n'est qu'un pari"... 

Ce regard que j'avais pris pour quelque chose de fort et intense n'était en fait qu'une manipulation. Ce jour là son copain lui a dit "Je pari que t'es pas capable de te taper la plus moche" ... voilà pourquoi il m'a choisit. 

Inutile de vous expliquer la suite exacte des événements, vous imagineriez très bien ma réaction et la situation... 

Toujours est-il que 10 ans après j'ai toujours toutes les images et les paroles en tête ... et j'en subit surtout les conséquences


Il l'a dit une fois .. MAIS depuis je LE crois. 



 5 ans, 0 relations et des ennuies. Voilà ce que cet instant m'aura coûté. 
Je n'ai pas pu approcher/toucher/croire un "homme" durant toutes ces années. Complètement persuadée, si jamais un souhaitais tenter quelque chose, que ce n'était que pour se moquer de moi. 

Je n'ai pas pu laisser un homme me draguer .. jusqu’à Monsieur
Je n'ai pas pu aimer un homme .. jusqu'à Monsieur
Je n'ai pas pu me regarder ... jusqu'à Monsieur
Je n'ai fait que me détester ... jusqu'à Monsieur

Oui MAIS voilà. Les conséquences ne s'arrêtent pas à ça. 


J'ai encore besoin d'aide. 



Un jour, complètement traumatisée de ma situation de célibat éternisant, j'ai décidé d'entamer une thérapie. En plus d'être totalement salvatrice {et traumatisante}, elle m'a permis d'avoir LE déclic. 
Peut être quelqu'un m'attend quelque part. 

4 mois après je rencontrais Monsieur ... je l'ai laissé m'approcher après 2 mois 1/2 d'approches diverses et variées. J'ai arrêté la thérapie persuadé de commencer ma nouvelle vie. 

Le souci c'est que depuis je suis en perpétuel {ou presque} angoisse. Au moindre problème avec Monsieur... je suis persuadée quasi systématiquement que c'est parce qu'il a trouvé mieux ailleurs. Aucunes raisons valables, pas de signes particuliers.. juste je reste tellement persuadée que ce que l'autre a dit ce soir là est vrai, que forcément un jour Monsieur va se réveiller. 

Je sais ça fait plus de 6 ans désormais qu'on est ensemble. On a construit une famille et il a traversé {l'Atlantique} la France pour rester avec moi. 
MAIS rien n'y fait. Il suffit qu'une fois on soit en désaccord {surtout pour une partie de gymnastique nocturne} pour que je l'imagine en train de fantasmer sur une autre ou qu'il s'est réveillé en se demandant pourquoi l'affreuse dormait à côté. 


Et si ça cessait Aujourd'hui ?! 



Se serait beau si c'était aussi simple non ?! 
De se dire allez on oublie, cet individu, ses paroles et on passe à autre chose. 
Malheureusement ça ne marche pas ainsi. 
Je crois que désormais il est temps de reprendre place en thérapie pour réussir à passer outre ce traumatisme. Surtout pour essayer de laisser respirer, Monsieur, avec mes idées. 



Mon rêve d'aujourd'hui serait qu'Emmy ne soit jamais adolescente et qu'elle ne subisse pas le regard/les paroles médisantes. Malheureusement je ne peux pas la protéger de tout. J'essaierai de l'accompagner et l'écouter au mieux pour y passer. 

Mais s'il y a bien une chose dont on peut se passer dans la vie .. ce sont bien des paris


MERCI d'avoir lu :) 

Bonne soirée <3 

Floriane. 

mercredi 7 décembre 2016

M'empêche-t-elle d'avancer ?








Cette photo n'a jamais été posté, très peu montrée. 
Cette photo c'était ma résurrection avant 1 semaine de traitement, mais surtout le soulagement d'être enfin aidée. 

J'étais "au bout de ma vie". 
Je vous ai déjà tout expliqué ici, de cette maladie qui m'a frappé à 7 semaines d'aménorrhée. 


La peur m'obsède 



Dès qu'on me parle de nouvelle grossesse, qu'il faut "enchainer" comme on nous dit souvent, j'ai ce noeud au ventre. 

De toutes les hospitalisations que j'ai faite pour cette grossesse, la première restera la plus traumatrisante et la plus dure physiquement et psychologiquement. 

J'ai peur de revomir pendant des semaines. 
J'ai peur d'être incomprise, de nouveau, par tout mon entourage. 
J'ai peur d'être isolé dans un lit pendant de longues heures. 
J'ai peur d'avoir peur de perdre mon bébé. 
J'ai peur de pas pouvoir gérer ma Mymy vu l'état dans lequel ça me met. 



 

L'appréhension persiste 



On ne cesse de me répéter : chaque grossesse est différente. 
Ouai ... Ou pas ! J'en connais pas mal, qui ont vécu le même calvaire. 

Vivre une grossesse "médicalisée", comme je l'appelle, c'est accepter d'avoir une épée de Damoclès au dessus de la tête et que notre emploi du temps dépende entièrement du corps médical.

3 fois je suis allée voir mon Gygy, l'esprit {presque} tranquille et je me suis retrouvée hospitalisée ou interdite de travailler voir de bouger. 
Comment ferais-je avec ma Pitchounette désormais et aucune famille autour de moi ?! 




L'envie Résiste 



Et puis merde, comme souvent dans la vie on se pose beaucoup trop de questions plutôt que d'avancer. 
On se met des barrières, on se trouve des raisons pour ne pas avouer qu'on est juste completement flippée. 
Je n'ai aucune envie de revivre une grossesse pour être honnête. Rappelez vous comment j'adore ça {pour lire cette ironie c'est => ICI}
Je veux juste voir ma fille grandir ma fille au sein d'une fratrie {pas trop non plus hun}, je veux qu'elle connaisse la complicité que c'est {et la chiantitude aussi!}, je veux les voir se chamailler. 
J'ai peur d'aimer {et de gérer} 2 enfants, c'est particulier de se dire qu'on peut aimer un enfant autant que son premier. Mais tout le monde le dit {surtout ma mère en vrai}, le cœur d'une maman ne se divise pas, il grossit a mesure que les enfants naissent. 



Cette grossesse ne m'empeche pas d'avancer. 
Elle me fait surtout relativiser, sur le fait que tout peut arriver, au final, la plus belle chose c'est notre bébé ! 


Bonne journée les filles

Floriane <3


samedi 3 décembre 2016

Quel expert pour la peau de ma bébé métisse ?!

                                   


Le contexte :

 Ma fille a la peau très sèche de son papa (qui devient crocodile en très peu de temps). Dès son premier mois de vie, quelques plaques de sécheresse sont apparues sur sa peau. J'ai très vite compris que les crèmes grasses seront nos meilleures alliées... 


ZAWADI




Il y a plusieurs semaines de là j'ai été contacté pour tester une nouvelle gamme de produits pour les peaux afro-métissés. ZAWADI, la mousse de bain douceur et le lait hydratant anti-gratouille. 

Les produits sont proposés à 12,90€ par flacon. 

J'ai testé donc les produits durant 10 jours (j'avais pour objectif de tester durant 15 jours). 


La mousse de bain douceur : 


L'odeur de la mousse de bain n'est pour ainsi dire pas gênante, on sent très peu le produit. Il ne mousse pas sauf si on prend 2-3 doses supplémentaires. Après l'essentiel du savon n'est pas dans la mousse, je le sais parfaitement donc je n'en ai pas tenu rigueur. 
Ce produit ne m'a pas réellement déçu mais il ne m'a pas emballé non plus. 


Lait hydratant anti-gratouille : 


L'odeur de ce produit est un peu plus puissante et un peu plus gênante. Je pense que je suis un peu trop habitué à crémer ma bébé avec une crème non odorante ce qui me perturbe aussi. 
De plus après seulement 5 jours d'utilisation, Emmy a commencé à avoir de nouveau ses plaques de sécheresses et sa petite peau de crocodile (surtout au niveau de ses jambes). 


C'est pourquoi j'ai décidé d'écourter ma période d'essai pour ne pas que je doive utiliser la Diprosone si j'agissais pas rapidement (Emmy ayant l’eczéma qui apparaît rapidement surtout en cas de syndrome inflammatoire, un peu trop courant en hiver). 



Conclusion : 


Je ne trouve pas que ce soit un bon rapport qualité / prix pour la peau de ma bébé métisse ultra sèche nécessitant des produits très gras. 
Pour le bain je continue donc le dermonettoyant de Mustela qui me convient très bien et pour ses soins je ne déroge plus (pour le moment) à la Cold Cream



La Cold Cream 




Oooouuuhhh la mère indigne elle utilise un produit contenant de la vaseline. Oui, on en a déjà parlé, le gras y a que ça de vrai. 

Pour ma fille, à moins qu'on soit aux Antilles sous 50% d'humidité constante et 30°C permanent, elle a besoin d'être surgraissée. 

Pour ça ?! Il n'y a que la cold cream qui a ma faveur (le liniment en cas de panne). 

Laquelle ?! 

... qu'importe, qu'elle soit de chez Cooper, Gilbert ou Avent, elles sont ultra efficaces. 
Personnellement, je suis très attachée à mon pot de 500g de Cold Cream de Gilbert (merci l’hôpital). Vu que je tartine Emmy matin ET soir systématiquement. 


Voilà mon avis ...

Mais je suis toute ouï pour de bons conseils d'expertes ;) 


Bonne journée. 


Floriane. 


lundi 28 novembre 2016

Ce sentiment si perturbant ...






L'arrivée d'un enfant c'est un éternel chamboulement dans nos sentiments. 

Toutes les mères le disent ... "c'est indescriptible ce sentiment lors de l'accouchement". 

Si seulement c'était le seul, dont nous sommes incapables ou presque de décrire ce que l'on ressent. 
Personnellement depuis quelques temps, ça me bouleverse profondément. 

Depuis plusieurs semaines, depuis qu'Emmy grandie et évolue d'autant plus rapidement, je me sens dépourvue d'une certaine importance à ses yeux. Ce qui me paraissait vitale et qui m'emplissait de fierté. 

Je suis toujours fière d'être la maman de cette petite merveille mais je me sentais réellement revivre que de sentir ce besoin qu'Emmy avait, d'être en permanence avec moi. 



Une certaine culpabilité. 



L'allaitement, aussi fusionnel au possible soit-il, n'a pas pu duré aussi longtemps que je le souhaitais. Ceci entraînant un début d'indépendance de ma fille envers moi. 
Puis vint la crèche, aussi bénéfique soit-elle pour qu'Emmy évolue en collectivité, elle a permis à ma fille d'apprendre à gérer le détachement vis-a-vis de nous la journée. Désormais, elle y irait presque en courant. 

En même temps, j'ai tout fait pour. L'éducation de notre fille, nous la souhaitons dans l'indépendance et l'autonomie, à son rythme bien entendu. 

Je ne pensais pas avoir besoin de plus de temps. C'est pas évident de gérer nos émotions quand, mon petit bébé qui mangeait qu'avec nous veut désormais manger seule. Que ma petite fille qui a mis autant de temps à marcher ne veut plus désormais qu'on lui tienne la main. 

Marche ma fille ... Avance et découvre le monde qui t'entour à ton rythme et comme tu le souhaites ... Laisses-moi admirer ton évolution et me faire doucement à l'idée que tu as besoins de moi différemment, désormais. 

Je la veux tellement indépendante et autonome que je m'en voudrais presque ... une enfant collée à mes basques me ferait du bien par moment. 



Une forme de jalousie ...




La fusion passionnelle elle l'a ... avec son papa. Ça a toujours été ça depuis ses premières semaines de vie. 
Mon sentiment est à 95% du temps de l'admiration face à cette relation si belle et naturelle qu'ils construisent tous les deux. J'en ai le sourire aux lèvres de leur complicité, les larmes aux yeux quand je les vois endormis l'un contre l'autre. 

Il y a aussi ces 5% restants ... quasi inexplicable. Je ne sais pas vraiment si c'est de la jalousie. Je le ressens parfois beaucoup plus comme une injustice. Comme pour hier soir, où Emmy s'est mise à hurler dès que je la prenais dans les bras et qu'elle rigolais une fois qu'elle était dans les siens. C'est violent, par moment. Dans la seconde qui suit ces instants j'ai juste l'impression que mon monde s'écroule et qu'elle ne m'aime plus. 

Ça peut paraître idiot, avec le recul c'est évident que ce n'est pas ça ... Mais la violence de ce sentiment provoque réellement ce sentiment de vide intérieur. Je me suis sentie perturbée, chamboulée. 

J'en ai oublié d'éteindre le feu sous les patates, j'ai fait tombé une partie de mon assiette ... tout ça pour ne rien avaler tellement j'avais l'estomac dans la gorge. 



Ce sentiment nous grandissant ... 



Etre parent c'est aussi apprendre tous les jours et évoluer avec et pour son(ses) enfant(s). Je pense que chaque étape est bénéfique et qu'il faut tenir compte de tous nos ressentis. 
Ce que j'apprends surtout de cet épisode c'est que ma fille à 15 mois, réalise réellement lorsqu'on est absent. 
Elle m'a fait payé le fait d'avoir passé le week-end au boulot après nos 3 semaines de congés ensemble... 

J'ai alors mis mes principes de coté pendant quelques instants et je l'ai prise avec moi au lit, pour qu'on se calme toutes les deux... ce moment d'amour si fort et si nécessaire ... nous a permis de passer une bonne nuit. 

Ce que je retiens de tout ça, c'est que nous avons pas finit de passer par des sentiments déroutants voir effrayant ... 

Mais quoi de plus épanouissant ... que nos enfants ?! 

dimanche 30 octobre 2016

Survivre avec bébé durant 14h de voyage ... (enfin j’espère)



Comme beaucoup d'entre vous le savent déjà, dans 1 semaine on part en vacances pour les Antilles avec mes amours et mes parents. Un superbe voyage de prévu, détente, visites, moments familiaux sont au programme. 

Oui, mais... Avant cela, il faut survivre aux 10h de vol avec Emmy qui aura exactement 14 mois et 4 jours ! 

Je me dis que je ne peux pas tout planifier et ça ne servira à rien car Mymy ne fera jamais comme je l'ai prévu ... Mais quand même, j'y peux rien !



Le trajet : 


- 40 min de voiture pour l'aéroport (hypothétique
- 2h dans l'aéroport 
- 1h15 de vol pour Paris (surement moins
- 1h de correspondance à Orly
- 8h de vol pour Pointe-a-Pitre 
- 1/2h pour récupérer tous nos bagages. 


Au total quasiment 14h de voyage ... 



Les conditions espérées : 



- Départ de la maison à 6h pétante 
- Voiture parkée à maximum 7h
- 1er décollage à 9h30
-2eme décollage à 12h 

==>> arrivée espérée à Pointe-a-Pitre à 15h30 heure locale (aïe ça pique). 



Mon organisation souhaitée : 




1) Réveiller Emmy qu'une demi-heure avant le départ, histoire de la changer et l'habiller (j'ai prévu des habits très confortable pour le voyage), objectif : qu'elle boive son bibi tranquille dans la voiture ... Voire +/- qu'elle se rendorme (ça c'est pas gagné). 

2) Prévoir minimum 30 min de battement pour accéder au parking de l'aéroport (on sait jamais si les Marseillais auraient décidés de se lever à 6h). De plus on doit prendre la navette jusqu'à l'aérogare avec : 2 valises géantes + 2 bagages cabines + 1 sac en soute + Sac a langer + la poussette + Siège auto + porte bébé avec bah .. un bébé inclus

3) Faire enregistrer nos bagages au plus vite, soit maximum à 8h, qu'on soit débarrassé de nos grosses valises, de la poussette et du siège auto pour passer les contrôles ... 

4) Que Mymy s'abstienne de diarrhée pendant les contrôles (Sainte Marie priez pour moi ...) ... au cas où j'ai prévu 3 changes + sa tenue d'arrivée (une tenue de Rab' pour moi aussi). 

5) prévoir un goûter du matin pendant le premier avion (compote + boudoir pendant le vol et micro bibi de rab' à l'atterrissage). 

6) Eviter à tout prix qu'elle fasse une sieste dans le premier vol (si elle tombe je n'insisterai pas) histoire qu'elle s'écroule pendant plusieurs heures dans le long courrier (#MereIndigne). 

7) On a qu'une heure de correspondance ... Donc espérer à nouveau l'absence de diarrhée pendant les contrôles parisiens. Faire de gros bisous à Papy et Mamie qu'on retrouve à Orly (youpiii des bras en plus et de l'occupation temporaire). 

8) Réussir à ne pas nourrir Mymy avant le décollage (à grande dose de compote si besoin... #MereIndigne encore) ... l’assoiffée (ultra raisonnablement) pour qu'elle m'avale un bibi d'eau au décollage. 

9) Charmer tous les voisins d'une grande partie de la cabine à dose de sourire et tête frisée et de bouille coquine afin de les amadouer pour les 8h à venir. 

10) La laisser découvrir tout l'environnement avant le décollage histoire qu'elle en ai fait un bon tour. 

11) Une fois en vol elle gobe son repas et à la sieste (longue et réparatrice ... que dieu soit loué!)

12) La changer quelques minutes avant l'atterrissage pour la mettre à l'aise sous les 31°C prévus à l'arrivée. 



A savoir : 




- Emmy n'est pas du tout attirée par les écrans (enfin jusqu'aux dernières nouvelles) donc la petite TV personnelle avec les dessins animés seront probablement inefficaces (j'essaierai quand même en cas de désespérance totale). 
- Elle a la manie de me faire la diarrhée pendant les trajets inhabituels (voiture, avion ...) d'où le nombre de changes prévus qui peuvent paraître excessifs. 
- Elle ne marche pas encore seule donc elle est dans la période ultra relou où elle veut aller partout et surtout être debout mais elle a aucun équilibre. 
- TRÈS probablement rien de ce que j'ai prévu ne se passera ainsi mais ... il fait toujours bon de rêver! 


Les occupations prévues pour Mymy : 



- Lui passer mon sac à main à défaire et à ranger ... Elle adore ça ... ça peut l’occuper quasi 1/2h ! Je vais bien sur mettre de coté les choses trop importantes. 
- Je lui ai préparé un sac avec des livres à toucher, des petits livres, une poupée, des petits jouets qu'elle adore et que j'ai planqué depuis plusieurs jours afin qu'elle soit contente de les retrouver. 
- Un sac magique préparé par mamie avec des surprises dedans :D 
- Merci Air France pour les jouets, crayons et autres occupations proposés aux enfants. 
- Marcher et marcher encore et toujours (du coup j'ai prévu plusieurs grosses paires de chaussettes pour marcher pieds nus bien au chaud). 



Pour la faire dormir plusieurs options : 




- On arrive à avoir une nacelle malgré sa taille et elle arrive à se coincer dedans (j'y crois pas du tout). 
- L'allonger à terre à nos pieds (on aura les places spéciales familles avec de la place devant nos genoux) sur la couverture que je vais prendre exprès. 
- Elle a l'habitude de dormir collée à son père avec un peu de chance, elle arrivera à faire sa sieste sur lui au cas où (lui au moins aura chaud pendant le vol ! #chanceux). 



En résumé :  



Encore une fois, j'ai beau avoir bien réfléchit le voyage et pensé plusieurs options à plein de choses je sais très bien que l'imprévu prendra forcément le dessus. 

J'ai décidé de pas me stresser et me laisser aller, je verrais bien comment elle réagit. Elle a déjà pris de nombreuses fois l'avion, c'est ce qui me rassure. 
En revanche ... Les 2 derniers trajets ... C'était l'horreur ... elle a refusé de dormir et a fait la foire pour être debout même attachée ... Elle n'avait que 11 mois ! 



Si vous hésitez à le faire, foncez
Si vous avez peur du regard des autres, emmerdez-les et rappelez-leur qu'ils ont eu des enfants eux aussi. Que non, avant 2 ans c'est difficile de les raisonner. 


On survit à tout  .... même aux têtes d'anges qui ont le diable au corps ;) 

PS : penser pendant tout le trajet ... aux lagons et aux cocotiers qui nous attendent à l'arrivée devraient beaucoup nous aider :D 




Bonne soirée 


Floriane