samedi 9 décembre 2017

Un nouvel équilibre pour une nouvelle vie.





Ça fait 2 mois qu’on est désormais nous 4. C'est l’heure de faire un petit bilan sur ce Grand chamboulement.
Un résumé ne serait pas suffisant pour tout expliquer alors détendez vous, prenez votre thé ou tisane préférée, vous vous glissez sous ce plaid pilou pilou et demandez-vous encore si oui ou non vous  lancerez ce petit deuxième.


Se poser réellement la question.



Autant quand un couple hésite, se questionne sur l’envie d’un premier enfant je leur réponds foncez Lancez-vous.

A posteriori pour la même question pour le deuxième fois, je dirais plutôt questionnez-vous.

Est-ce que c’est bon le moment ? Non, ça comme pour le premier je pense il y a jamais de bons ou mauvais moments.

Non demandez-vous si vous vous aimez réellement, si votre couple est solide, si votre famille est là pour vous et si vous êtes près psychologiquement à très peu de sommeil et beaucoup d’état de nerfs.


Le mini cataclysme



Je me veux être tout en transparence alors pas de cachoteries entre nous.
L’équilibre à 3 s’est très vite trouvé. En quelques jours on avais nos habitudes, la machine s’est vite mise en route.

Lorsqu’on devient 4 et d’autant plus avec Num 1 en bas âge c’est extrêmement perturbant.
Il faut revoir toutes les habitudes qu’on avaient avec num 1, l’inclure dans ce nouveau quotidien sans trop la perturber.
Autant dire c’est quasiment mission impossible.

Alors on tente, on teste, on se rate, on s’engueule, on se comprend plus.
Que ce soit entre parents et enfant, qu’entre nous en tant que couple.
C’est compliqué.

On veut tellement tout bien faire qu’on se fixe sur des principes qu’on ferait mieux d’adapter. Je m’explique.

J’ai beaucoup de principe de base quand à l’éducation de mes enfants. Leurs autonomies étant ma priorité, j’ai vu d’un mauvaise œil le fait que ma num 1 fasse quasi systématiquement sa sieste avec son papa.
Je me suis dit que ça allait la perturber, qu’elle aura du mal à s’endormir seule, qu’elle allait me faire des cinémas lorsqu’il sera pas là.
J’ai pas compris à cet instant qu’en fait, j’anticipais des problèmes qui n’auront pas forcément lieux.
Lorsqu’il est pas là elle fait sa sieste comme sa grande, à la crèche elle ne pose aucun problème. Alors pourquoi la priver de ça ?! .. j’ai eu du mal à comprendre.. j’ai cru que mon mari en faisant des caisses avec la grande en délaissant la petite. En fait, il voulait garder son habitude pour la rassurer .. sans oublier que notre num 1 reste un grand bébé.

Oui, avec la fatigue on est énormément à fleur de peau .. donc on voit le mal un peu partout .. et surtout envers Monsieur.
Il faut dire que j’ai pas été aidé.

Ma pédiatre a eu je pense, la mauvaise parole. « C’est difficile au début, il faut quasiment s’occuper beaucoup plus de votre grande quitte à passer moins de temps avec bébé ».
Je suis restée bouche bée de cette parole si catégorique et dès que mon homme s’occupait de Num 1, je pensais qu’il se fichait de Num 2. Je l’ai donc super mal vécue.

A posteriori, il m’a juste expliqué qu’il s’occupait plus de Num 1 pour me soulager et que je trouve du temps pour me reposer.

SAuf Que ...


L’éloignement de mon aînée


Ma Num 1 est une vraie fille à papa. Mais la vraie de vraie, celle qui le suit comme son ombre. Qui quand tu lui dis on va bain elle te réponds « c’est papa », quand il s’approche de la porte elle mets ces chaussures, se tourne vers moi et me dis « allez patit maman a taleu’ ».

Avec l’arrivée de sa petite soeur, elle est devenue {à mon goût} très hostile envers moi. Difficile d’avoir un câlin, elle s’est mise a envoyé la main envers moi, elle hurlait des Que son père passait la porte et impossible de m’occuper d’elle si son père était dans les parages. C’est assez violent il faut le dire, j’en ai chialé.

« Ne t’inquiètes pas Flo, ça va lui passer ». Il avait finalement raison. Un mois plus tard c’est déjà nettement mieux.

J’ai pris sur moi, sur ma fatigue. Je me suis excusée de m’énerver beaucoup plus envers elle.
Je l’inclus au maximum dans le quotidien de sa sœur. Elle participe au change (elle ouvre la couche, prépare le coton ..), au bain (elle l’arrose un peu)...
désormais on en est au stade où dès qu’elle pleure, elle cours La voir « bah non Nany, je suis la » et elle lui met la tétine (avec plus ou moins de délicatesse).


L’équilibre du couple



Ça été compliqué. Ça nous a beaucoup chamboulé.
La fatigue nous a épuisé. L’incompréhension nous a gagné.
On a eu du mal Mais on a réussit à se parler, à se défier pour mieux se retrouver.
Je pense qu’il faut réellement communiquer au maximum pour ne pas se perdre dans les malentendus avec la fatigue les mauvaises compréhensions sont vites arrivées !


Puis un jour .. la machine se met en marche !



Je ne le redirais jamais assez ... AÉREZ-VOUS.
On l’a fait pour Num 1, on l’a refait pour Num 2.. ça été révélateur à chaque fois.

Comme quoi, les voyages ça nous réussit vraiment !
On a tout relâché, on s’est détendu puis d’un coup .. tout semblait rouler.
Num 1 teste encore et toujours autant qu’elle peut mais c’est pas de sa faute elle a 2 ans. Mais Num 2 commence à lui sourire quand elle l’a voit !

On trouve nos habitudes, on arrive à se parler et on se regarde en se disant que, oui finalement, on a bien eu raison de vouloir être 4.

Mais surtout qu’on est bien sur de vouloir en rester là !! Ahahah.


Alors ... essayerez-vous ?! ^^

Bonne soirée.

Floriane.


Ps : oui, pour des raisons personnelles on appelle nos filles Num 1 et Num 2 .. ça nous fait marrer #ParentsIndignes

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