Survivre aux premiers maux de bébé

Pendant la grossesse

Alalala, on en a déjà parlé, mais qu'est-ce qu'on a des belles paroles pendant qu'on couve.

"Je vais pas stresser pour un rien, bébé va tout ressentir c'est une vraie éponge".

"On va éviter un maximum de médicaments pour un bébé, c'est pas forcément bon pour elle".

"C'est bien qu'elle soit à la crèche elle va faire son système immunitaire".

Et j'en passe, surtout quand on est du milieu hospitalier, on croit pouvoir tout combattre.

La réalité

J'ai beau être infirmière, quand ma bébé est malade ou souffre, je suis quasi désemparée !
Le stress est à son maximum et je suis à 2 doigts de la panique totale.

Ca a commencé avec les coliques, à 15 jours de vie. Comme je vous en ai parlé dans un précédent article, c'est venu d'un seul coup. 
Mais l'entendre souffrir ainsi, se tordre dans tous les sens et hurler à ce point, j'en ai pleuré. La première chose qu'on fait ? On couuuuurrt à la pharmacie !!

J'évite à tout prix tout ce qui est forum et recherche internet, vraiment à déconseiller. Rien ne vaut les bons conseils de mes instacopines, j'ai ainsi pu soulagé ma Pitchounette (je vous en parlais ici) !

Puis sont arrivés les maux dû aux dents. Depuis son 2ème mois de vie, Mymy dédouble ses gencives. Càd elle bave, elle mets tout à la bouche, tire la langue pour la passer sur ses gencives, mange ses poings, a les joues toutes rouges et devient ronchon !!! 
Je me suis vite sentie inutile face à ce mal, le Dolodent n'ayant que très peu marché, je remercie le Chamomilla qui lui est devenu mon meilleur ami !

Mais le pire pour moi fut belle et bien ... La fièvre post vaccins pour le coup... (Enfin je l'ai cru).

"Mais chéri pourquoiiii on l'a mise à la crèche ??!!"

En réalité, ma Mymy fait une otite gauche et une laryngite.

Rien à voir avec les vaccins. 
15 jours de crèche et déjà malade ...

Je suis consciente qu'on est pas au bout de nos peines mais qu'est-ce que c'est dur quand c'est nos bébés qui sont malades !

Je voudrais juste prendre son mal ... Mais en attendant je vais prendre mon mal en patience !